Le Collectif d’Avocats José Alvear Restrepo remet aux mains du DAS ses mesures de protection

Nous avions l’espoir que cette persécution prendrait fin sous le nouveau gouvernement de Juan Manuel Santos. Cependant, au cours des derniers mois, les filatures, menaces et autres agressions ont augmenté. Face au silence du gouvernement quant à nos demandes répétées afin d’augmenter les mesures de protection, nous nous voyons obligés de remettre aux mains du DAS les mesures de protections matérielles consistant en des blindées ainsi que des chauffeurs. L’État n’a, de plus, toujours pas garanti les mesures politiques de protection alors que les mesures matérielles étaient quant à elles déjà précaires et utilisées afin de contrôler nos activités.

Nous avions l’espoir que cette persécution prendrait fin sous le nouveau gouvernement de Juan Manuel Santos. Cependant, au cours des derniers mois, les filatures, menaces et autres agressions ont augmenté. Face au silence du gouvernement quant à nos demandes
afin d’augmenter les mesures de protection, nous nous voyons obligés de remettre aux mains du DAS les mesures de protections matérielles consistant en des voitures blindées ainsi que des chauffeurs.

L’État n’a, de plus, toujours pas garanti les mesures politiques de protection alors que les mesures matérielles étaient quant à elles déjà précaires et utilisées afin de contrôler nos activités.

Du fait de la mauvaise expérience passée et de la persécution subie, le Collectif d’Avocats José Alvear Restrepo annonce qu’il n’acceptera désormais plus de mesures de protection provenant du DAS ou de quelconques agences menant a bien des activités de renseignement. Il n’acceptera pas non plus de mesures de protection fournies par des entreprises privées.

De ce fait, le 7 avril au matin, nous avons remis au DAS les voitures blindées ainsi que le personnel humain dont nous bénéficions à travers le programme de protection.

Nous avons également envoyé une lettre publique au Président de la République Juan Manuel Santos dans laquelle nous expliquons les raisons de cette décision forcée. Nous sollicitons de même une réunion avec le Président, afin de résoudre à travers un dialogue commun le problème des mesures de protection demandées par le CCAJAR.
Le Collectif d’Avocats fait savoir à la communauté nationale et internationale qu’il rend responsable l’État colombien de toute agression dont pourrait être victimes ses membres ainsi que leurs familles.

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